Parmi les maisons achetées entre 2014 et 2016, 84 % ont des périodes d’amortissement de 25 ans ou moins.
Chaque année, plus du tiers des emprunteurs hypothécaires prennent des mesures qui permettront de réduire leur période d’amortissement.
Quand on leur demande pourquoi ils ne possèdent pas de maison, les Canadiens de 18 à 34 ans répondent qu’ils ont besoin de plus temps pour accumuler la mise de fonds (43 %) tandis que ceux de 55 ans et plus répondent que la location leur convient mieux (45 %).
Parmi les emprunteurs qui ont contracté un nouveau prêt hypothécaire en 2016, 43 % l’ont obtenu par l’entremise d’un courtier hypothécaire.
Le taux hypothécaire moyen est de 3,02 % en général et de 2,76 % pour les maisons achetées en 2016.
Les primo-accédants font des mises de fonds moyennes correspondant à 21 % du prix de leur habitation.
Les mises de fonds sont demeurées autour des 20 % parmi les primo-accédants, aussi loin que durant les années quatre-vingt et aussi récemment que 2016.
L’épargne personnelle demeure la plus importante source de mise de fonds pour les primo-accédants, tandis que la part de don des parents a doublé depuis 2000 (7 % en 2000 comparativement à 15 % pour les maisons achetées entre 2014 et 2016).
En moyenne, au Canada, la valeur nette des maisons correspond à 74 % du prix d’achat.
Neuf pour cent des propriétaires de maison ont emprunté sur la valeur nette de leur habitation au cours de la dernière année, le plus souvent pour payer des rénovations ou des réparations. Le montant moyen de l’emprunt sur la valeur nette était de 47 600 $.
Par une très grande marge (91 %), les propriétaires d’habitations canadiens sont satisfaits de leur décision d’acheter leur maison.
La croissance du crédit hypothécaire a été de 7,1 % par année au cours de la dernière décennie, mais elle a ralenti à 6,1 % pendant la dernière année.
L’encours des prêts hypothécaires à l’habitation devrait être de 1450 milliards de dollars d’ici la fin de 2016. Il devrait atteindre les 1500 milliards d’ici la fin de 2017.